Retour sur le Salon international de l’Agriculture 2024
Comme chaque année, la FNEC était sur le stand de l’ANICAP au salon international de l’agriculture, à Paris. L’objectif de ce stand est de présenter la filière caprine et de promouvoir les fromages de chèvre. Pour cela, plusieurs animations étaient organisées à savoir l’atelier culinaire, l’atelier de dégustation, un quizz sur la filière caprine ainsi qu’un atelier culinaire pour les enfants pour qu’ils découvrent les fromages de chèvres.
La FNEC a eu de nombreux rendez-vous et passages politiques sur les sujets économiques, environnementaux actuels.
Notre rendez-vous avec le bureau du Lait de la DGPE (Direction Générale de la Performance Economique et environnementale des entreprises) nous a permis de réinsister sur notre demande urgente à la rédaction d’amendement pour qu’Egalim 2 et les obligations de contractualisation pour les producteurs fermiers, afin que cette loi soit adaptée à la filière laitière fermière, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui et entraine donc une contrainte administrative ainsi qu’une crainte des sanctions qui n’est pas cohérente avec l’objectif initial de la loi visant à protéger l’agriculteur et sa rémunération.
L’arrêt de Marc Fesneau et d’Agnès Pannier Runacher sur notre stand a été l’occasion d’insister sur l’importance de valoriser le chevreau, les diverses problématiques liées à Egalim, afin de toujours s’assurer que la rémunération des agriculteurs soit l’objectif central, et enfin le sujet des prix planchers qui inquiètent la filière.
Lors du passage de Christophe Béchu sur le Stand du CNIEL, Franck Moreau, administrateur de la FNEC a pu lui rappeler l’importance d’avancer sur la reconnaissance de CAP2ER ainsi que l’importance d’adapter la loi AGEC pour les producteurs fermiers afin qu’ils puissent pleinement participer à cette dynamique environnementale sur une meilleure gestion des emballages, ce qui demande qu’ils n’aient pas des contraintes qui soient du même niveau que les distributeurs et industries.
Aussi, nous avons pu rappeler au conseiller économie et suivi des filières alimentaires au cabinet du ministre de l’Agriculture, Simon Laporte, l’importance et la nécessité que les lois, notamment Egalim 2 ainsi que la loi AGEC, soient adaptées aux producteurs fermiers et qu’elles correspondent à la réalité du terrain.
Toutes ces rencontres et rendez-vous sont importants et on permettent de réinsister sur les positions de la FNEC. Nous allons maintenant veiller à ce que nos demandes soient prises en compte afin que la réglementation soit la plus adaptée à la filière caprine.
Partagez cet article